Pour beaucoup de tribus dans le monde, cette pratique de stretching (en particulier ceux des lobes d'oreilles et de la lèvre inférieure) est une modification essentielle du corps. Ayant émergé de façon indépendante dans des endroits aussi divers que l'Amérique du Nord, L'Amazone, en Asie, en Afrique, en Polynésie et en Nouvelle-Zélande, cette pratique a récemment suscité un intérêt croissant en Occident.

Le piercing du lobe de l’oreille était sans doute la première tentative de l’homme avec le piercing, en raison de la facilité à  percer cette partie du corps. Le plus ancien corps momifié a été retrouvé en 1991 congelé dans un glacier Autrichien et avait les oreilles percées et les lobes élargies (entre 7 et 11 mm de diamètre), d’après les études faites ce corps daterait de 5000 ans.

Pour les tribus primitives le piercing aux oreilles serait fait à des fins magiques. Pour les tribus primitives les oreilles percées empêcheraient la pénétration des mauvais esprits car celons eux les démons et les esprits été repoussés par le métal.

Les marins tant qu’à eux percés leur oreille pour améliorer leur vue et si il s’avérait qu’après une naufrage les eaux les rendaient à la terre, le bijou d’oreille qu’ils portaient leur permettaient de se payer une sépulture chrétienne.

Dans de nombreuses sociétés, le perçage suivi par la suite de l’étirement est fait comme un rite d’entré, de passage à l’âge adulte.

Dans certaines régions d'Afrique les femmes commencent à étirer leurs lèvres six mois avant le mariage. La taille de la plaque de la lèvre indique le nombre de bovins que le mari devra payer pour sa dot.

En Europe centrale et en Amérique du Sud, les femmes avec un piercing à la lèvre étaient considérés comme plus jolies, plus belles. De ce fait on étirait progressivement les lèvres à des diamètres incroyables avec des plaques de bois pour mettre en valeur cette beauté (les lèvres).